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Le projet et son promoteur

Le projet Mauricie vise à construire et mettre en service un électrolyseur d'envergure à Shawinigan. L'hydrogène vert qui y sera produit approvisionnera exclusivement le marché québécois, notamment les secteurs difficiles à électrifier comme le transport lourd et les industries lourdes.
Le promoteur du projet est TES Canada, un producteur d'énergie renouvelable dont le siège social est basé à Montréal. Son actionnariat est composé d'investisseurs canadiens et de la société Tree Energy Solutions.
Tree Energy Solutions est un producteur d'hydrogène vert qui offre des alternatives zéro émission principalement aux secteurs des transports, de l'industrie et de l'énergie.

Son siège social est situé à Bruxelles, en Belgique.
Selon l'étude socioéconomique de la firme Malette, le Projet Mauricie représentera 5,6 milliards de dollars en retombées économiques, 3 750 emplois directs et indirects durant la construction et 585 emplois permanents directs et indirects en opération. De plus, 70 % des dépenses seront réalisées auprès d'entreprises québécoises, qui fourniront la main-d'œuvre, les matériaux et les outils pour construire le projet, créant un effet multiplicateur dans notre économie.

Une somme annuelle d'environ 12 millions de dollars est également prévue pour les parties prenantes accueillant des éoliennes sur leur territoire, comme les propriétaires, les voisins et les municipalités. Une somme qui sera indexée et qui ne comprend pas les retombées du parc solaire et des installations de production d'hydrogène.

Finalement, l'hydrogène vert produit par le Projet Mauricie sera destiné à un usage exclusivement québécois. Il jouera donc un rôle complémentaire à l'électrification de procédés industriels et du secteur des transports (particulièrement pour le transport lourd et sur de longues distances) et augmentera la compétitivité de nos entreprises.

Milieu d’accueil et relations avec les communautés

Nous travaillons en collaboration avec les divers intervenants de Shawinigan et de la Mauricie afin de préciser les paramètres du projet. Nos experts sont d'ailleurs actifs sur le territoire afin de finaliser les études environnementales et préparer la documentation pour le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE).

À ce moment-ci, nous pouvons confirmer que le projet actuel comprendra les éléments suivants :
  • L'usine sera construite à Shawinigan, dans le secteur Saint-Georges-de-Champlain.
  • Le parc solaire sera également situé dans le secteur de Shawinigan et de Grandes-Piles.
  • Les éoliennes seront installées à proximité de l'usine dans les MRC Mékinac et des Chenaux.

De nouvelles cartes des emplacements des éoliennes sont d'ailleurs disponibles et précisent le nombre d'éoliennes potentielles par municipalité, ainsi que les distances entre les éoliennes et les résidences.

Découvrir les cartes d'implantations des éoliennes
Dès le début de projet, nos équipes sont allées à la rencontre de la population locale pour leur présenter les détails du projet, ses bénéfices pour le Québec et son impact pour la lutte aux changements climatiques.

Des séances d'informations publiques ont d'ailleurs eu lieu dès novembre 2023 pour permettre au grand public de s'informer, de poser des questions et d'exprimer leur opinion sur le projet. Cette démarche a également permis aux équipes d'impliquer les différentes parties prenantes et d'ajuster le projet afin de faciliter son implantation. Des canaux ont d'ailleurs été mis en place avec les acteurs municipaux afin de prendre en considération les enjeux de la population locale et s'assurer que le développement du projet se fasse dans le respect de la réalité des collectivités.

Un projet de cette envergure prend cependant du temps à développer. Nous avons la ferme intention de continuer de le développer en collaboration avec les élus et avec la population, dans une optique de dialogue constructif pour l'améliorer. Nos experts sont d'ailleurs actifs sur le terrain afin de réaliser les études environnementales et préparer le document pour le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE).

Vous pouvez d'ailleurs consulter la page « Démarche avec les communautés » pour savoir plus.
Selon l'étude socioéconomique de la firme Malette, le Projet Mauricie représentera 5,6 milliards de dollars en retombées économiques, 3 750 emplois directs et indirects durant la construction et 585 emplois permanents directs et indirects en opération. De plus, 70 % des dépenses seront réalisées auprès d'entreprises québécoises, qui fourniront la main-d'œuvre, les matériaux et les outils pour construire le projet, créant un effet multiplicateur dans notre économie.

Une somme annuelle d'environ 11 millions de dollars est également prévue pour les parties prenantes accueillant des éoliennes sur leur territoire et se divise dans les trois catégories suivantes :
  • Les propriétaires qui acceptent de recevoir une éolienne sur leur terre toucheront plus de 27 000 $ par éolienne, par année, pour au moins 20 ans (basé sur des éoliennes d'une capacité de 6 MW).
  • Les citoyens à proximité des éoliennes se partageront le tiers des compensations prévues, soit près de 80 millions de dollars sur 20 ans.
  • Avec les 800 MW projetés pour le parc éolien, le dernier tiers totalisant lui aussi 80 M$ sur 20 ans sera remis aux municipalités.

Tous ces montants seront indexés au cours des prochaines années et ne comptent pas les retombées du parc solaire et des installations de production d'hydrogène.
Notre équipe travaille activement avec les propriétaires et les experts environnementaux afin d'identifier les emplacements des infrastructures du projet qui minimiseront l'impact sur les activités agricoles. Il est d'ailleurs important de rappeler que seuls les propriétaires qui le souhaitent auront des éoliennes sur leurs terres et qu'ils pourront bénéficier de revenus à long terme en complément de leurs activités agricoles.

En ce moment, on estime à 70 hectares (0,5 hectare par éolienne) l'emprise totale du volet éolien en milieu agricole. Il est d'ailleurs prévu en fin de vie du projet que les éoliennes seront démantelées et que ces terrains seront remis en état pour l'agriculture. Au total, ce sera près de 70 % des éoliennes du projet qui seront construites en dehors des zones cultivées et au total plus de 83 % des éoliennes sont situées à l'extérieur de terres agricoles cultivées à haut potentiel.

Finalement, la Commission de la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) devra également approuver l'emplacement de chacune des éoliennes.

Construction

Le projet prévoit une période de construction d'environ trois (3) ans, de 2027 à 2029, et utilisera principalement les infrastructures routières existantes.
Le secteur accueillant le projet est bien desservi par une autoroute et par le réseau ferroviaire. Ainsi, une hausse significative du volume de trafic n'est pas attendue.

Nous n'anticipons pas une hausse importante du volume de trafic durant la période de construction. Cependant, des mesures d'atténuation du trafic seront mises en place, si elles s'avèrent nécessaires, afin de ne pas nuire à la circulation locale.
Selon l'étude socioéconomique de la firme Malette, le Projet Mauricie représentera 5,6 milliards de dollars en retombées économiques, 3 750 emplois directs et indirects durant la construction et 585 emplois permanents directs et indirects en opération. Les propriétaires terriens et voisins du projet bénéficieront également de près de 240 millions de dollars en compensations durant au moins 20 ans.

Le Projet Mauricie générera donc de la demande auprès des entreprises locales et contribuera à dynamiser l'économie de l'ensemble de la Mauricie.
Il n'est pas anticipé que le tourisme de la région, soit affecté par le projet. La région bénéficiera de ce projet novateur contribuant à la lutte contre les changements climatiques au Québec en produisant de l'énergie renouvelable et profitera du dynamisme créé par les investissements liés au projet.

Approvisionnement en énergie renouvelable

Nous nous sommes assurés de réduire au maximum l'impact du projet sur le réseau existant d'Hydro-Québec. Le Projet Mauricie utilisera donc majoritairement de l'électricité produite à proximité de ses installations (autoproduction), et ce, en plus de participer aux programmes de gestion de la pointe d'Hydro-Québec. L'efficacité énergétique des bâtiments sera également priorisée lors de la conception de conception des installations du projet.

Ce modèle nous permettra donc de retourner à Hydro-Québec une quantité importante d'électricité aux moments où la demande des citoyens est très élevée.
Le projet développera la majorité de l'énergie renouvelable (autoproduction) nécessaire pour l'usine de Shawinigan. De façon plus précise, le projet comprendra le développement et la mise en opération d'un parc éolien d'environ 800 MW (environ 125 éoliennes) et d'une centrale solaire photovoltaïque d'environ 200 MW.
Nous travaillons en collaboration avec les divers intervenants de Shawinigan et de la Mauricie afin de préciser les paramètres du projet. Nos experts sont d'ailleurs actifs sur le territoire afin de finaliser les études environnementales et préparer la documentation pour le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE).

À ce moment-ci, nous pouvons confirmer que le projet actuel comprendra les éléments suivants :
  • L'usine sera construite à Shawinigan, dans le secteur Saint-Georges-de-Champlain.
  • Le parc solaire sera également situé dans le secteur de Shawinigan et de Grandes-Piles.
  • Les éoliennes seront installées à proximité de l'usine dans les MRC des Chenaux et de Mékinac.

De nouvelles cartes sur les potentielles zones d'implantations des éoliennes sont d'ailleurs disponibles et précisent le nombre d'éoliennes potentielles par municipalité, ainsi que les distances entre les éoliennes et les résidences.

Découvrir les cartes d'implantations des éoliennes
Même si le Québec a historiquement peu développé l'énergie solaire, cette énergie devra inévitablement être mise à contribution pour atteindre les objectifs du Québec en décarbonation. Les panneaux solaires photovoltaïques sont de plus en plus efficaces et notre ensoleillement rivalise avec celui de pays comme l'Allemagne et l'Australie qui sont des très actifs dans ce domaine. La production d'énergie solaire atteint également son maximum en été, un moment légèrement moins propice à la production d'énergie éolienne. L'énergie solaire est donc un excellent complément à l'énergie éolienne. L'utilisation de ces deux sources d'énergie a donc été privilégiée pour l'autoproduction du Projet Mauricie.

Santé, Environnement et GES

En exploitation, le projet générera des réductions de GES jusqu'à 800 000 tonnes par an. C'est près de 1 % des émissions de GES de tout le Québec et l'équivalent des émissions de près de 245 000 voitures à essence annuellement.
Le projet sera développé, construit et opéré en adoptant les meilleures pratiques de notre industrie afin de respecter le milieu d'aménagement et les réglementations environnementales, et ce, en collaboration avec des experts et des spécialistes en environnement afin d'assurer un minimum d'impact sur la faune et la flore locale.
Le projet prévoit produire jusqu'à 70 000 tonnes d'hydrogène annuellement, ce qui nécessitera 70 mètres cubes d'eau par heure. À titre de référence, la rivière Saint-Maurice a un débit moyen de 2 600 000 mètres cubes par heure. Dans le procédé d'électrolyse de l'eau, celle-ci est séparée en hydrogène (H2) et en oxygène (O2). L'hydrogène est par la suite utilisé comme carburant réagissant avec l'oxygène dans l'air dégageant de grandes quantités d'énergie et forme à nouveau de l'eau. L'eau revient donc à son état original.
Les émissions de GES liées à l'usine et au procédé d'électrolyse seront négligeables.

Il y aura certes de faibles émissions de GES durant la période de construction, mais celles-ci seront plus que compensées par l'impact positif du projet sur la décarbonation du Québec. Pour chaque année d'opération, la production d'hydrogène du Projet Mauricie permettra en effet au Québec de réduire ses GES jusqu'à environ 800 000 tonnes de CO2 équivalentes.
Les risques industriels pour le Projet Mauricie sont faibles. Malgré tout, nous accorderons une place prioritaire à la sécurité du milieu et l'ensemble des installations sera construit et opéré selon les normes les plus strictes.

Nous entendons également répondre à l'ensemble des bonnes pratiques en vue d'obtenir les autorisations environnementales des gouvernements du Québec et du Canada, notamment au moyen du processus du Bureau d'audiences publiques en environnement (BAPE).
Nous respecterons les exigences légales fixées par Transport Canada, notamment concernant les besoins du transport aérien. Nous appliquerons la quantité minimale de balisage exigée par Transport Canada pour la sécurité du transport des avions. Nous analysons également d'autres mesures d'atténuation.
Plusieurs études ont été menées sur le sujet et elles concluent à l'absence d'impact mesurable.

Pour plus d'informations, la source est disponible en cliquant ici.
Le projet prévoit de choisir l'emplacement des éoliennes afin de minimiser l'impact de celles-ci sur les milieux, en accord avec les propriétaires fonciers concernés. Le projet sera également soumis à une analyse rigoureuse du BAPE et de la CPTAQ.

Production d’hydrogène

L'hydrogène (H) est un gaz très léger dont la formule chimique est H2. Il est inodore, incolore, non toxique et non corrosif. De plus, son utilisation ne génère que de la vapeur d'eau et n'émet aucun CO2, oxyde de soufre ou particules fines. L'hydrogène peut être consommé en tant que carburant, libérant trois fois plus d'énergie que les carburants dits traditionnels à masse égale.
L'hydrogène produit sera destiné à un usage exclusivement québécois. Il jouera un rôle complémentaire à l'électrification de procédés industriels et du secteur des transports (particulièrement pour le transport lourd et sur de longues distances).
L'hydrogène se trouve principalement dans des composés chimiques étant liés à d'autres atomes. L'hydrogène vert est fabriqué avec un procédé d'électrolyse de l'eau : les atomes d'hydrogène (H2) et d'oxygène (O2) sont séparés à l'aide d'électricité.

L'hydrogène est considéré comme vert lorsque l'électricité utilisée provient de sources 100 % renouvelables (hydroélectricité, énergie éolienne ou solaire), comme c'est le cas pour notre projet en Mauricie. La production d'hydrogène vert se démarque des autres procédés puisqu'elle n'entraîne aucune émission directe de gaz à effet de serre.
L'hydrogène est utilisé depuis des décennies dans de nombreuses applications industrielles. L'hydrogène est très léger, contrairement à d'autres substances comme l'essence ou le méthane. Ainsi, en cas de fuites ou de rejets accidentels, il monte rapidement et se disperse dans l'atmosphère.

Comme pour tous carburants, des normes de sécurité strictes sont mises en place pour minimiser les risques liés à la production et à l'utilisation de l'hydrogène. Ces normes, appliquées depuis des décennies pour assurer la sécurité du public, régissent l'utilisation de l'hydrogène autant dans les procédés industriels que pour des usages énergétiques.

Parc éolien

L'identification des emplacements des éoliennes est un travail sérieux et de longue haleine.

Nos équipes ont premièrement analysé le potentiel du gisement de vent de la région. Nous nous sommes ensuite assurés de respecter la réglementation municipale en place en plus d'obtenir l'accord des propriétaires de chacun des terrains qui accueilleront les infrastructures énergétiques du Projet Mauricie.

Nos équipes se sont également assurés, depuis le dévoilement du projet d'hydrogène vert en novembre 2023, d'aller à la rencontre des citoyens et citoyennes avec l'objectif de les informer, mais surtout d'améliorer le projet avec l'aide de la population. Suite à ce travail, nous avons été en mesure de :
  • Réduire le nombre d'éoliennes à environ 120;
  • Éloigner les éoliennes des résidences et des périmètres urbains;
  • Réduire l'impact sur le territoire en priorisant les emplacements à faible valeur agricole. Près de 70 % des éoliennes seraient hors des zones cultivées et au total plus de 83 % des éoliennes sont situées à l'extérieur de terres agricoles cultivées à haut potentiel.

De nouvelles cartes des emplacements des éoliennes sont d'ailleurs disponibles et précisent le nombre d'éoliennes potentielles par municipalité, ainsi que les distances entre les éoliennes et les résidences.

Consulter les cartes détaillées
Le choix du modèle final des éoliennes pour le Projet Mauricie n'a pas encore été arrêté.

Nous estimons toutefois la hauteur des tours à environ 120 mètres au-dessus du sol et des pales d'une longueur d'environ 80 mètres.
Même s'il n'est pas possible d'utiliser le réseau de transport existant d'Hydro-Québec, nous travaillons avec la société d'État pour utiliser le plus possible les emprises existantes. Le projet prévoit également l'enfouissement des lignes pour limiter les impacts sur le territoire. De façon plus précise, l'approche consiste à grouper plusieurs éoliennes ensemble (ex. : 5 à 7) via un réseau collecteur sous-terrain. L'ensemble des terrains qui recevront ces lignes auront une compensation financière et, tout comme pour les éoliennes, des ententes avec compensation seront signées avec les propriétaires qui accepteront d'accueillir ce réseau souterrain.
Plusieurs études, dont une Canadienne réalisée par l'Université de Guelph, ont conclu que la présence d'éoliennes n'avait en général pas d'impact sur la valeur des propriétés.

Plutôt, la présence d'éoliennes permet de diversifier les sources de revenus, notamment des producteurs agricoles qui peuvent ainsi augmenter le rendement de leurs terres. Les municipalités touchées par le projet, ainsi que les propriétaires accueillants et demeurant à proximité des éoliennes, seront également compensées.

Pour plus d'informations, les sources sont disponibles en hyperlien ci-dessous. À noter que l'étude de l'Université de Guelph n'est disponible qu'en anglais.

Sources :
Nous avons mis en place une structure de compensation équitable qui est estimée à environ 12 millions de dollars par année. Une somme qui sera indexée au cours des prochaines années et qui ne compte pas les retombées du parc solaire et des installations de production d'hydrogène.

De façon plus précise, ce paiement est réparti de façon égale, soit; 4 500 $ / MW au propriétaire recevant une éolienne, 4 500 $/MW à la municipalité d'accueil et finalement 4 500 $ / MW séparé entre les « voisins ».

Les citoyens à proximité (les « voisins ») se sépareront un paiement collectif de 4 500 $ par MW. Ce paiement collectif pour toute la zone projet sera divisé à parts égales entre tous les citoyens à proximité des éoliennes. Pour établir le nombre de résidents vivant à proximité de chaque éolienne, nous utiliserons la structure suivante :
  • Identifier les routes/rangs se situant dans un rayon de 1 km de chaque éolienne;
  • Définir le/les points entre la route/rang et le rayon de 1 km;
  • À partir de ce point, nous allons inclure tous les résidents vivant à 500 m en amont et en aval dans le paiement collectif.


Voici une image de la structure de paiement mentionnée plus haut.

Le décret gouvernemental autorisant le développement du parc éolien contiendra une clause couvrant le démantèlement. Les frais de démantèlement seront assumés en totalité par le développeur, et une preuve satisfaisante du mode de financement du démantèlement devra être fournie pour démarrer la construction.

En savoir plus
En fin de vie, il est prévu que l'éolienne soit démantelée et que la terre soit remise en état pour permettre l'agriculture. Nous nous sommes engagés à araser la base des éoliennes de 2 mètres en terres cultivées et de 1,6 mètre en terres non-cultivées. Une décompaction du sol ainsi que l'ajout d'engrais peuvent être requis au travers du programme de remise en état.
Le Scientifique en chef du Québec est clair : rien dans la littérature scientifique ne permet de conclure à un lien entre la présence d'éoliennes et des impacts sur la santé. Le Scientifique en chef s'appuie notamment sur des études de Santé Canada, de l'Institut national de santé publique du Québec et de l'Académie nationale de médecine de France.

L'utilisation d'éoliennes pour produire de l'électricité renouvelable est répandue mondialement. Les normes d'implantation bien définies font en sorte que ces équipements sont sécuritaires.

Certains avancent l'idée que les turbines produisent des ondes électromagnétiques nocives, ce qui est faux. D'ailleurs, les éoliennes produisent généralement moins d'ondes électromagnétiques que les appareils électroniques d'une maison « typique ». En ce qui a trait au climat sonore, les éoliennes produisent un son ayant un volume équivalent à un réfrigérateur à une distance de 500 mètres et qui diminue plus la distance augmente.

Scientifique en chef du Québec - 4 mythes sur les éoliennes
Plusieurs études de cycle de vie ont été faites sur l'empreinte carbone des éoliennes. Typiquement, il en ressort qu'entre 1 et 2 ans, l'éolienne a produit davantage d'énergie qu'elle en a consommé.

Greenpeace - Quel est l'impact environnemental des éoliennes?

Scientifique en chef du Québec - 4 mythes sur les éoliennes
Le Projet Mauricie a une durée initiale de 20 ans. Cette durée peut toutefois être prolongée.

Les modèles les plus récents d'éoliennes ont une durée de vie pouvant aller de 25 à 35 ans typiquement.
Greenpeace confirme que la construction d'éoliennes nécessite très peu de minerais rares. De plus, 90 % du contenu des éoliennes (acier, béton, aluminium) est recyclable.

En savoir plus
L'effet d'ombrage se produit lorsque le soleil est bas et qu'il brille à travers les pales en mouvement d'une éolienne. En raison notamment de la couverture nuageuse, ce phénomène ne se produit généralement que quelques heures par année.

Des mesures d'atténuation telles que l'arrêt temporaire de l'éolienne peuvent être prises pour éviter un impact sur les résidents à proximité. Une analyse de l'ombrage de chaque éolienne sera d'ailleurs effectuée dans l'évaluation environnementale et sera soumise à l'examen du ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
Comme le rappelle Greenpeace, les éoliennes ont généralement un faible impact sur la faune aviaire. Cependant, tous les effets potentiels sur la faune et la flore seront évalués et documentés dans l'étude d'impact environnemental. Au Québec, il est d'ailleurs interdit d'installer des éoliennes dans les couloirs de migration et les zones sensibles pour la reproduction des oiseaux. Les promoteurs doivent également identifier les mesures d'atténuation appropriées dans l'étude d'impact lorsque des impacts potentiels sont identifiés.

Plusieurs études, notamment celles de la Société des ornithologistes du Canada et d'Oiseaux Canada, ont été réalisées pour évaluer l'impact des parcs éoliens sur les populations d'oiseaux.

Pour plus d'informations, la source est disponible en cliquant ici. À noter que l'étude n'est majoritairement disponible qu'en anglais.
Le projet n'aura pas d'impact sur la nappe phréatique. Pour chaque emplacement, une étude d'implantation et d'hydrologie sera réalisée en amont du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE). Les éoliennes ne seront pas installées à des endroits où un risque pour la nappe phréatique est envisagé.

Parc solaire

L'emplacement de la zone de développement du parc solaire est toujours en processus d'identification, mais n'inclut pas de zone agricole. Ainsi, le parc solaire devrait être implanté sur des terrains industriels ou sur des terrains zonés « blancs » dans les municipalités de Shawinigan et de Grandes-Piles.
Les parcs solaires utilisent des panneaux photovoltaïques pour convertir la lumière du soleil en électricité. Les panneaux sont installés sur des structures métalliques fixées au sol et regroupées en grandes installations appelées parcs ou centrales solaires. L'électricité produite est ensuite collectée, transformée et distribuée vers le réseau électrique.
Non. Les emplacements sont majoritairement zoné « blanc » ou industriel. Certains emplacements sont situés sur des sites contaminés qui, évidemment, ne peuvent être utilisés pour de la production agricole.
L'énergie solaire est une source d'énergie renouvelable et propre permettant de contribuer à la réduction de notre dépendance aux énergies fossiles. L'installation de panneaux solaires permet par ailleurs de créer des emplois et de dynamiser l'économie locale. Pour les municipalités, des en-lieu de taxes seront versées.
Le principal défi réside dans le fait que la production d'énergie solaire est variable en fonction de l'heure du jour, des conditions climatiques et de la saison. Par contre, les avancées technologiques font en sorte que la production production d'énergie est assez facile à prévoir.
Non, il n'est pas nécessaire de décontaminer le site sous le parc solaire. La qualité des sols n'a pas d'incidence sur la santé des travailleur.euse.s qui seront mobilisés lors de l'installation du parc solaire ni sur les employé.e.s qui effectueront l'entretien.
La principale conséquence de la production d'énergie solaire sur la faune est la perte d'habitat et la modification du paysage qui peuvent découler de la construction du parc solaire et de clôtures qui délimiteraient le parc. Plusieurs mesures d'atténuation existent :
  • Les sites loin des corridors de migration et plus pauvres en biodiversité, comme c'est le cas des sites contaminés, peuvent être priorisés;
  • La construction de corridors facilitant le passage des animaux peut atténuer l'impact des parcs solaires sur la modification de l'habitat de la faune;
  • La conservation de végétation naturelle en dessous des panneaux solaires permet également de maintenir un habitat pour la faune et les insectes;
  • La conception de panneaux solaires moins réfléchissants peut minimiser les impacts sur les oiseaux.
Oui, les panneaux solaires peuvent provoquer un effet d'îlot de chaleur, mais cet effet se dissipe sur moins de 30 mètres. De plus, il n'y a pas d'augmentation de température si de la végétation demeure sous les panneaux.
Oui, pour des raisons de sécurité.
Les panneaux solaires ont généralement une durée de vie de 20 à 30 ans. Cependant, leur performance peut diminuer légèrement avec le temps. Les parcs solaires sont conçus pour fonctionner efficacement pendant plusieurs décennies avec un entretien adéquat. Il est à noter que les panneaux photovoltaïques sont recyclables à près de 95 %.
Non, il prend en moyenne une à cinq années, selon le niveau d'ensoleillement, à un système photovoltaïque pour produire autant d'énergie qu'il en a fallu pour le fabriquer. La production d'électricité lors de la transformation d'énergie solaire en énergie électrique n'émet pas de gaz à effet de serre. Cependant, la production, le transport, l'installation et l'entretien du parc solaire, de même que le recyclage des panneaux, ont un coût énergétique.
La neige recouvrant un panneau solaire peut bloquer la lumière et ainsi nuire à la production d'énergie solaire. Toutefois, la neige a tendance à fondre rapidement et l'angle avec lequel le panneau solaire est installé peut faire glisser la neige. Il est à noter que certains panneaux solaires performent particulièrement bien dans des conditions froides et lumineuses comme c'est le cas l'hiver au Québec.

Par ailleurs, des nouveaux modèles de panneaux solaires permettent aussi de capter le reflet du soleil sur la neige, sous les panneaux, pour produire davantage d'électricité.

Lignes de transport

L'électricité produite par les parcs solaires sera acheminée vers la sous-station électrique de l'usine afin d'élever la tension pour alimenter l'électrolyseur via un réseau collecteur souterrain à 34 kV.

L'électricité produite par les éoliennes quant à elle, sera acheminée vers l'usine via un réseau de lignes souterraines à 69 kV. La tension est plus élevée que celle du réseau collecteur des centrales solaires pour réduire les pertes électriques dues à la distance parcourue.
Dès qu'il est question d'électricité, il faut être vigilant! Cela dit, on côtoie chaque jour de nombreuses lignes électriques en toute sécurité. Les lignes de transport de TES seront conçues de manière à être sécuritaires en tout temps.
Dans une optique de réduire au maximum les impacts du projet, nous avons décidé d'enfouir toutes les lignes électriques du Projet Mauricie. Il y aura donc seulement une portion de moins de 2 km qui sera aérienne entre la ligne électrique d'Hydro-Québec et la sous-station du projet dans la MRC des Chenaux. Les centrales solaires et les éoliennes seront ensuite toutes reliées entre elles et à l'usine à Shawinigan via des lignes électriques souterraines.
Nous visons à conclure des ententes avec l'ensemble des propriétaires concernés par nos installations. Aucune expropriation de sera faite.

Nos autres produits

La production de gaz naturel renouvelable de 3e génération, aussi appelée méthanation via le procédé de Sabatier, consiste en la combinaison de l'hydrogène vert (H2) et du dioxyde de carbone (CO2) de source biogénique dans une réaction chimique afin de produire du gaz naturel renouvelable synthétique (CH4) -- que nous appelons gaz naturel renouvelable de 3e génération ou gaz naturel renouvelable synthétique. Le seul autre produit de la réaction est de l'eau (H2O) qui peut être recyclée dans la production l'hydrogène vert (H2) par électrolyse. La méthanation est une des techniques de production de gaz naturel renouvelable (GNR) et une molécule carboneutre.
Le CO2 biogénique provient de sources biologiques comme la biomasse forestière, les matières résiduelles organiques, etc. Ces sources de CO2 font partie du cycle naturel du carbone et ne contribuent pas à l'ajout de nouveaux gaz à effets de serre dans l'atmosphère. La valorisation des rejets de CO2 biogénique s'inscrit dans une perspective de développement durable.
La méthanation est un procédé découvert en 1897 par les chimistes français Paul Sabatier et Jean-Baptiste Senderens pour lequel ils recevront le prix Nobel de chimie en 1912. C'est un procédé sûr et éprouvé depuis 100 ans qui permet de valoriser les rejets de CO2 et l'hydrogène vert (H2) en une molécule utilisable dans les infrastructures actuelles.